L’ossature est faite en bois de section 145x45, elle est fixée au béton par des goujons de diamètre 12 et des équerres d’ancrage spécifiques. Une coupure de capillarité est réalisée avec une bande d’arase à deux joint et une lisse basse classe 4.
Pour éviter au maximum l’humidité et la condensation dans les murs la vapeur d’eau présente dans l’air doit pouvoir s’évacuer vers l’extérieur. Chaque matériau a une certaine perméabilité à la vapeur dite « sd » que l’on retrouve sur les fiches techniques (linéaire à l’épaisseur et le coef Mu de perméabilité propre à chaque matériau). Le « sd » doit être décroissant de l’intérieur vers l’extérieur.
L’osb est souvent posé à l’extérieur mais n’a pas la meilleure perméabilité à la vapeur d’eau, il freine même la vapeur. En conséquence une potentielle humidité dans la cloison aura du mal à sortir même si en théorie elle n’aurait pas du entrer. J’ai préféré mettre de l’Agepan Dwd (fibre de bois) perméable à la vapeur d’eau à l’extérieur (elle s’échappe) , et de l’OSB à l’intérieur. On y gagne un double contreventement. Le site UBAKUS permet de faire des simulation d’apparition de condensation sur les surfaces suivant la température extérieur, l’humidité et les matériaux utilisés. C’est gratuit et simple.
J’ai choisi cette configuration :
(De l’intérieur vers l’extérieur)
- revêtement int
- lame air/vide technique 2-4cm
- frein vapeur
- OSB 12mm
- laine de bois 145mm sur les murs / 220mm en toiture
- Agepan DWD 16mm (fibre de bois)
- parepluie
- lame d’air 29mm sur les murs / 2x6cm en toiture
- bardage 21mm sur les murs / bacs aciers en toiture
La laine de bois est plus dense que la laine de verre. Elle est également plus perméable à la vapeur d’eau. Sa densité permet un déphasage de chaleur plus long, une bonne résistance thermique R, une température plus régulée. Elle est plus confortable en été ainsi qu’ en hivers
